jeudi 9 mars 2017

Compte-rendu du 64e jour

D'un jour à l'autre, d'un bénévole à l'autre le lien se tisse avec les six personnes de la rue accueillies pour l'Hiver solidaire à Saint-Vincent-de-Paul. 
Le compte-rendu du matin, comme un passage de relais, témoigne chaque jour de ces moments partagés.

Mercredi 8 mars, Marion, Laurence, Francis et Roland ont accompagné Alain G, Alain N, Cédric, Mohammed, Philippe & Rabah.


« 20h00, presque tous sont présents.
Notre petit monde s’organise et nous nous mettons à table avec l’arrivée de Rabah.
Marion nous propose une soupe de carotte, gingembre et miel que nous accompagnons de gressins en guise de croûtons.
Loup / Canis lupus, XIXe siècle,
Johan Wilhelm Palmstruch (1770-1811), Estampe,
Paris, musée national d'histoire naturelle.
L’arrivée de notre dernier convive, Philippe, est saluée par un cri de loup « aouhh » prolongé, qui sera le cri de la soirée.
La soupe finie, nous passons à un délicieux Mouton aux haricots blancs cuisinée par Laurence.
Le mouton venait de l’Himalaya… boucherie située au 99 faubourg St Denis.
Il était fondant (et non Fondue) suite à une cuisson de près de 4 heures dans son jus.
« aouhh »
Ce fut l’occasion d’une discussion intéressante sur le monde du cinéma et d’un scoop pour tous les cinéphiles.
Marion nous appris que l’ensemble des scènes d’intérieur du film La French, avec Jean Dujardin, qui se déroule en extérieur à Marseille, avait été tourné à Bruxelles ou la fiscalité est sympathique dès lors que des acteurs belges se partagent l’affiche.
Alain N nous quitta pour se coucher avant le dessert.
Un délicieux Fondant (et non Fondue) concocté avec 10 œufs et 400 grammes de chocolat, qui fit le régal de tous.
« aouhh » firent une nouvelle fois nos accueillis.
L’occasion aussi d’évoquer une nouvelle fois la Belgique et ses «cuperdons» que l’on trouvent dans la première « Épicerie Culturelle Belge » située à deux pas de nos appartements, dans une ancienne boutique de Corsets, au 234 rue du Faubourg Saint-Martin.
La tisane et le café du soir furent agrémentés par les chants de la Chorale jazzy du Mercredi soir.
La nuit fut sereine jusqu’à une toux matinale d’Alain G.

Réveil à 7 heures ( 7h30 pour Alain N qu’il fallut relancer plusieurs fois) café, premières cigarettes, vaisselle, ménage et fermeture des portes à 8h05.»